COSTES
Revue de Presse
1999

Ces pages ne présentent pas seulement des articles publiés par les médias traditionnels. Elles présentent aussi des articles publiés par des individus sur Internet.
L'un des intérets premiers d'Internet est de briser le monopole des médias traditionnels (presse, radio, télévision) et de permettre à tous de s'exprimer directement avec des moyens de diffusion égaux.
C'est pourquoi je tiens à présenter sur un pied d'égalité articles de grands médias et de particuliers.
Et, comme on pourra le constater ici, les articles les plus informés et libres ne sont pas forcement le fait des "professionnels" de l'information...

  1. A consommer au Xième degré
    (Alain Lhuissier - Le Monde Libertaire - novembre 1999)
  2. Costes, c'est de la bombe!
    (Rebellini - Sex Reporter - juillet 1999)
  3. Attention, certaines images peuvent ne pas choquer
    (David Keller - Le Petit Bulletin - mai 1999)
  4. I love snuff
    (Cinescope - avril 1999)
  5. La hardiesse de faire le lache
    (Laurence Remila - Contraband - fevrier 1999)
  6. Naif au vitriol
    (Patrick Scarzello - Sud-Ouest - fevrier 1999)
  7. Poete trash
    (Zoo Bizarre - fevrier 1999)
  8. Christophe Colomb du Cul
    (Karton rouge - janvier 1999)
  9. Crade Costes
    (Helene Hazera - Liberation - 22 janvier 1999)
  10. Outrage a tout ce qui bouge
    (La Zone (Belgique) - janvier 1999)
  11. Kitsch et Cul
    (Nova Mag - janvier 1999)
  12. Trash
    (Le Monde / Aden - 20 janvier 1999)
  13. Art merdique
    (Isabelle Potel - Liberation - vendredi 22 janvier 1999)
  14. Azerthiope en accelere
    (Willem - Liberation - Jeudi 21 janvier 1999)
  15. Costes, le heros solitaire
    (Canal+ Magazine - Janvier 1999)

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A CONSOMMER AU Xième DEGRE
(Alain Lhuissier - Le Monde Libertaire - novembre 1999)

Voici un site qui mérite qu'on s'y arrête plus de quelques minutes tant il regorge de surprises diverses et esthétiques, celles d'un artiste hilare quoique parfois, en fin de liens, amer : http://www.costes.org/. A consommer aux deuxième, troisième et quatrième degré (et à plus encore si l'on s'en sent le courage), ne serait-ce que pour supporter cette victime d'une médiocrité culturelle presque généralisée contre laquelle il se bat depuis tant d'années.

COSTES, C'EST DE LA BOMBE!
(Rebellini - Sex Reporter - juillet 1999)

Sorte de porno-rocker underground, Costes officie sur scene et sur disque depuis dix ans. Hai par les uns, adoré par les autres, il fascine et inquiète. Rien ne lui résiste. Toutes les conventions sociales, toutes les hypocrisies intellectuelles explosent là où il passe. £Ses provocations ne sont jamais gratuites et ses shows sont des hymnes à la liberté.
Malgré cela, quelques lobbies politiquement corrects le harcèlent et le mènent régulierement devant les tribunaux.
Qu'importe! Envers et contre tout, seul contre tous, Costes continue sa saine et "sainte" lutte contre l'ennui...Ames pleines de sensiblerie, s'abstenir!

ATTENTION, CERTAINES IMAGES PEUVENT NE PAS CHOQUER
(David Keller - Le petit Bulletin - mai 1999)

Avec ses 15 disques, ses 50 cassettes et sa trentaine de videos melant violence, racisme, pornographie et scatologie, Costes peut passer pour un provocateur gratuit n'ayant d'autre but que de choquer le bourgeois et de s'assurer des salles remplies a chacune de ses performances. Pourtant le phenomene interesse, non seulement en France mais au Japon et aux USA, et merite qu'on s'y arrete a d'autres occasions que pour les proces qui l'opposent a l'uejf ou au mrap.
ancien architecte puis musicien se faisant virer de tous les groupes, costes est un asocial qui, au milieu des annees 80, decide de composer et de jouer seul. Sa musique bidouillee et sapoudree de beuglements agressifs sera bientot agrementee d'une mise en scene, d'un scenario, jusqu'a devenir performance.
"Les Otages", sa derniere creation, demontre un veritavble travil de creation ou la forme impose le fond : un terroriste surgit dans l'appartement d'une femme regardant la tele....du siege jusqu'a l'assaut final par les forces de l'ordre, les images televisees et les scenes live se recoupent et finalement se confondent.
Si la seule ambition artistique en laisse certains froid, qu'ils se rassurent : le sang et le sexe tiennet evidemment une place preponderante dans ce spectacle.

I LOVE SNUFF
(Cinescope - avril 1999)

"I love snuff" est une experience tres troublante dont on ne sait trop quoi penser au premier abord, un film d'un type nouveau qui choquera a coup sur ceux qui ne sont pas prets au changement. Es ce un film de cul oriente sm ou bien un film amateur experimental? Les deux certainement. En tout ca ce film depasse une limite : c'est le genre de film qu'on ne verra jamais a la tele ou au cinema. Comme "Nekromantik", il mele beaute romantique et salete de la mort. Comme "Crash" il est un prototype mettant en scene des comportements sexuels tres particuliers. Mais, passe le premier choc, a la seconde vision, le second degre apparait comme par magie et la crudite des situations s'efface peu a peu et le film parait "innocent"!
si vous voulez du changement, n'hesitez pas a vous le procure, mais vous aurez ete prevenus!

LA HARDIESSE DE FAIRE LE LACHE
(Laurence Remila - Contraband - fevrier 1999)

Chaque epoque a les antiheros qu'elle merite. Comment se fait-il que Costes soit hai par tant de monde? C'est un supplicie faisant des signes de son bucher. Resultat? On lui exige six mois avec sursis! Il a le merite d'etre sincere, d'explorer ses parties nefastes a un tel degre qu'il ne lui reste aucune zone d'ombre. Pour ce faire, il raconte des betises. Tout est soit au premier degre, soit au centieme : jamais au deuxieme. Il n'a pas la lachete de faire de l'ironie, mais la hardiesse de faire le lache. Et on le lui fait payer.

NAIF AU VITRIOL
(Patrick Scarzello - Sud-Ouest - fevrier 1999)

Qui ne connait Costes ne sait ce que l'underground francais peut cacher. Ce zozo est un artiste hors-categories et hors-competition. Il n'y a que lui pour cracher sur le groupe NTM le long d'un cd entier "NTMFN", qui revele tout ce que le rap peut avoir d'hegemonique. Il y a longtemps maintenant, il a fait un portrait fantasmatique du rappeur Kool Shen a faire palir les Guignols de l'info.
Depuis de longues annees en effet, Costes est un nom de passe pour les amateurs de fraicheur saignante. On l'a deja vu a Bordeaux se vautrer a poil avec ses partenaires feminines dans une sorte de theatre erotique, violent en apparence, soft dans le fond. Toujours trash et gamin, il n'y a que lui pour penser que ses provocations mettront a mal le monde entier. Et c'est ce qui participe de sa reputation controversee au point de devoir subir un proces pour site internet explicite.
Seul Costes a su decrire la frustration d'un musicien qui n'a pas reussi a avoir un contrat discographique, en le transformant en bouillon au vitriol du show-biz. Seul encore, il a su moucher le machisme des rappeurs blacks americains et leur sens du marche. Cet adolescent a jamais fait donc dans l'inedit. A l'arrache. Il est a prendre ou a laisser. Ne laisse indifferent personne. Ses videos intimes et en nombre, ses CDs auto-produits qu'il vend lui-meme par correspondance, ses apparitions dans des emissions comme "L'oeil du cyclone" font de ce personnage hors norme aux collages musicaux artisanaux et urgentissimes, un cas d'espece.
De son nouvel opera trash "Les Otages" on craint donc le pire, puisqu'on sait qu'il vaut mieux que le public prevoit de ne pas mettre ses habits du dimanche, a cause des projections...Drole d'oiseau en effet, dont la fraicheur, la creativite, l'amusement du monde, garantissent d'un moment aussi eprouvant.... que charmant!

POETE TRASH
(Zoo bizarre - fevrier 1999)

Costes est un des derniers vrais activistes de la scene underground francaise. Poete trash, performer, musicien, il s'evertue depuis plus de dix ans a nous mettre le nez dans notre propre merde. Ses performances sceniques puisent dans les bas-fonds de l'inconscient collectif (le sexe, la mort, le sang...). Le public est pris a parti dans un live act eclaboussant et sans concessions.

CHRISTOPHE COLOMB DU CUL
(Karton rouge - janvier 1999)

Costes est un heros solitaire. Ce titre n'est malheureusement qu'une allusion humoristique a une situation bien reelle. Car s'il est bien un artiste menace, pourchasse de toutes parts, c'est evidemment Costes. De qui est-il la cible? Comme toujours de la morale et de la bienseance. De quoi l'accuse-t-on? De troubler notre paresse intellectuelle et nos petites convictions.
Qui est Costes? C'est un personnage. Ou plutot, des personnages. Des individus aux limites de la folie, en conflit avec leur groupe ou avec la societe et dont les desirs et degouts (sexualite, scatologie, racisme...) sont portes a leur paroxysme. Jamais l'artiste ne se confond avec ses roles.
Mais cette regle d'or de la creation artistique n'a pas du etre comprise par l'arriere-garde intellectuelle de ce pays que forme la masse des ectoplasmique des bien-pensants. Certains d'entre eux (La LICRA et l'UEJF) l'ont meme poursuivi pour incitation a la haine raciale! Mais si l'on ecoute "Livrez les blanches aux bicots" dans toute sa violence, n'a-t-on pas la une denonciation bien plus virulente de la xenophobie et des autres formes d'intolerance que tous les tracts de l'antiracisme des jours de fete? L'oeuvre de Costes n'a aucune velleite didactique ou ideologique, elle donne a reflechir. Aujourd'hui encore, c'est l'etat francais qui l'attaque en l'honneur du Procureur de la republique raciste francaise.
Pour tous ceux pour qui, en revanche, la curiosite intellectuelle n'est pas un vilain defaut, Costes nous donne rendez-vous le 5 fevrier a la Fun House de Rennes. venez nombreux car defendre le mot d'ordre "Toute liberte en Art" c'est soutenir Costes.

CRADE COSTES
(Helene Hazera - Liberation - 22 janvier 1999)

Si vous allez a une performance de Costes, ne mettez pas vos jolis habits. Le petit Prince de la provoc parisienne qu'on retrouve toujours a un moment tout nu eructant sous sa chaise, est un artiste salissant. Le spectacle qu'il presente en ce moment, "Les Otages", est une operette porno-sociale (avec une nouvelle partenaire Marie-Anne). Etonnamment, son public est compose de gentils potaches; cela devrait desamorcer la "bombe" Costes. Et, s'il n'est pas monte comme un heros du X, il n'est pas si mal fait pour son age (les privations?)...Mais on vous a prevenu de ne pas quitter votre imper.

OUTRAGE A TOUT CE QUI BOUGE
(La Zone (Belgique) - janvier 1999)

Voila plus de dix ans que Costes promene son delire "opera porno-social" aux 4 coins de la planete. Ne cherchez pas sa multiple production dans les Fnacs, car cela ne correspond pas a l'image de ladite maison. Car costes c'est l'outrage a tout ce qui bouge. Il est seul contre tous, conchie les homos et les heteros, les racistes et les antis, les fachos et les cocos...C'est une vision d'une humanite malade, bouffee par ses pulsions, evoquant tout ce que l'on peut craindre dans la nature humaine. Costes c'est notre cote sombre, c'est les frustrations liberees d'un coup. C'est immonde et etale comme cela d'un coup, on a peur mais...quand j'ai vu son "Opera du Caca" j'ai adore. Car Costes ose briser les tabous en tous genres. tout est broye, lamine, ecrase. La famille, la patrie, le boulot, le cul...Et dans sa nouvelle creation "Les Otages", on doit s'attendre a une mise en piece de la television, sacro-sainte institution pour la grande majorite d'entre nous.
Costes c'est de l'opera avec un minable radiocassette car il parait qu'aucun musicien francais ne veut jouer avec lui! Musicalement, c'est un bidouillage electronique fait maison dans lequel emerge de temps en temps une melodie vaguement connue, le tout difficilement audible. A cette outrance sonore, a l'exces des paroles, s'ajoute la gestuelle qui repousse les limites du convenable.
Violant tous les tabous, les spectacles de Costes sont tres rabelaisiens. Ne vous etonnez pas de voir voler des fruits et des legumes (pourris) ou un jet de ketchup qui poursuit de son assiduite une saucisse de Francfort. Et, si rien ne vole, c'est sur la scene qu'il y a de l'outrage dans l'air. "En general je suis a poil, pas completement...non...ce qui est important c'est de baisser son froc en public; le pauvre con qui debarque en costard et se fait dessaper et violer a la suite d'accidents grotesques perd son statut social".

KITSCH ET CUL
(Nova Mag - janvier 1999)

Costes n'est pas raciste. C'est ce qu'ont admis le Procureur et les 4 avocats des associations qui le poursuivaient pour...racisme. Justement, ils reconnaissent que c'est un artiste mais le somment d'etre responsable de ses actes subversifs et autres provocations grotesques qui, par ailleurs, ont beaucoup fait rire ceux qui assistaient a son proces.
En attendant le verdict, vous pourrez juger de visu avec sa nouvelle operette porno-sociale "Les Otages", love-story kitsch et cul d'un terroriste psychopathe et d'une ingenue trash.

TRASH
(Le Monde / Aden - 20 janvier 1999)

Aux limites de la chanson et de l'outrage aux bonnes moeurs, Costes poursuit, avec son nouveau spectacle "Les Otages", une aventure ou le risque et la provocation sont de rigueur. Ceux qui ont assiste a son "Opera du Caca" savent de quoi il retourne. Quant aux autres, on ne saurait trop leur conseiller d'aller decouvrir sceance tenante de quoi notre homme est capable. S'ils veulent se mettre en bouche, on leur recommandera d'ecouter tout d'abord "Negre-Blanc", le dernier enregistrement du monsieur.

ART MERDIQUE
(Isabelle Potel - Liberation - 22 janvier 1999)

Dans un genre "comique proutier", le francais Costes pratique l'art merdique, qui consiste principalement a se couvrir de caca sur scene, a se filmer par tous les trous et a faire pas mal de bruit, au sens propre et au figure (si ca ne scandalise pas au moins un peu, ca n'existe pas).

AZERTHIOPE EN ACCELERE
(Willem - Liberation - 21 janvier 1999)

Costes fait parfois penser au theatre d'Azerthiope d'il y a 25 ans, mais en accelere et avec quelques decibels en plus. Des mal-comprenants lui font des proces. Les autres le regardent sur Canal+.

COSTES, LE HEROS SOLITAIRE
(Canal+ Magazine - Janvier 1999)

Musicien performer trash et scandaleux, Costes assurement derange. Ses shows "provo", son art tres brut repoussant les limites de l'insanite, sont quasi cultes dans les milieux underground americain, japonais et parisien. Attention aux yeux!

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