Costes ___ troisieme proces ___ 1999 ___ third court case ___

TOUT LE MAL QU'ILS M'ONT FAIT

Depuis 1997, j'ai subi trois procès. Le premier en 1997 intenté par l'Union des Etudiants Juifs de France. Le second en 1998 intenté par le Procureur de la République (= le bras judiciaire du gouvernement), plus l'UEJF, la LICRA, le MRAP et la Ligue de Droits de l'Homme. Le troisième en 1999, par les mêmes que le précédent. J'ai dèjà exposé par ailleurs les raisons de ces attaques et ma position de défense. Mais je n'ai jamais dit tout le mal que ces procès m'ont fait, ni expliqué en détail les méthodes et attitudes des associations qui m'attaquent. Pour certaines d'entre elles (L'UEJF et la LICRA), elles ne se sont pas contentées de me trainer en justice. Elles ont employé d'autres moyens de pressions, plus discrets mais particulièrement néfastes, pour arriver à leur but : empêcher toute diffusion publique de mon oeuvre.

Pourquoi ces associations s'acharnent-elles contre moi? Pourquoi l'Etat s'est-il joint à elles dans ce mauvais combat contre la liberté? Je suppose bien des choses; j'entends dire bien des choses, mais je ne sais rien de certain sur leurs réelles motivations. Par contre, je sais de manière certaine tout le mal qu'elles m'ont fait "au nom du bien".

LA LICRA

Pression 1 : La "lettre polie".
Tout a commencé début 1997 par un e-mail signé "Levy-Licra". Le type me demandait, poliment mais fermement, de retirer certains textes de mon site. Je refusais mais proposais de publier sur mon site la position de la Licra...Je n'ai plus jamais entendu parler directement de la Licra...
Comme on le voit, la "lettre polie" n'est pas une tentative réelle de dialogue. C'est un "truc" qui va leur servir d'argument en cas de futur procès : "Vous voyez, Monsieur le Juge, nous avons essayé de nous entendre à l'amiable avec lui, mais il n'a rien voulu entendre!" Genre "Si Costes est devant ce Tribunal c'est de sa faute, pas de la notre"!

Pression 2 : Menacer l'hébergeur pour qu'il coupe le site.
La Licra a alors appellé l'hébergeur de mon site Altern pour lui demander de retirer le site, sinon un procès lui serait fait. Altern a refusé.
C'est le moyen de pression le plus efficace en général. Ils menacent un intermédiaire (éditeur, hébergeur, distributeur, etc...) qui, sentant ses intérêts et son image menacé, n'hésite pas le plus souvent à exercer la censure demandée. Une immense quantité d'art, de pensée et d'information vous est ainsi interdite d'accès discrètement, par un deal entre "gens responsables"?! Et le mensonge "La France, pays de liberté d'expression" peut continuer : presque toute la censure s'exerce en douce.

Pression 3 : Désinformer.
Sur son site internet, la Licra, dans une rubrique énumérant les faits racistes dont elle a eu connaissance en France, me site au milieu d'une énorme brochette de nazis néos ou paléos.
En me mélant ainsi à l'extrème-droite, la Licra laisse implicitement croire aux visiteurs de son site que j'en fait partie, ce qui est faux.
En ne faisant pas la différence entre Art et Politique, fiction et réalité ,la Licra pratique un très vicieux mélange des genres qui crée une grande confusion dans les esprits.
Ce type de désinformation et de confusion conceptuelle est typique des services de propagandes des régimes totalitaires!


Pression 4 : Mentir.
Dans la même rubrique de son site me citant, la Licra se vante d'avoir "fait retirer mon disque de la vente" ("livrez les blanches aux bicots")
En vérité, jamais et nul part mes disques n'ont été interdits à la vente.
La Licra n'a pas de pouvoir de police évidemment (elle semble l'oublier!) , et l'interdiction de mes disques ne pourrait venir que d'une décision de justice; ce qui n'a jamais été le cas.
Il est possible par contre que la Licra est obtenu le retrait de la vente de mes disques en faisant pression "discrètement" sur certains distributeurs et magasins. Je sais de façon certaine que mes disques ne sont plus vendus dans les Fnacs à cause d'une interdiction formelle venue de la direction commerciale, mais je ne sais pas qui est à l'origine de cette censure.


Pression 5 : Annuler mes spectacles.
En juin 1997, je devais jouer le show "Aux chiottes" à Genève et Neuchatel en Suisse. L'apprenant, et bien que ce spectacle n'ai rien à voir avec les textes attaqués, la Licra suisse faxa aux organisateurs une lettre les menacant de procès au cas où mon spectacle aurait lieu.
Résultat : le concert de Genève fut annulé au dernier moment et la police vint à la salle pour m'arrêter (!), mais je n'y étais pas, venant d'apprendre l'annulation.
Le concert de Neuchatel se déroula dans la plus grande confusion, une partie des organisateurs voulant annuler, l'autre pas. Une bonne part du public était venu pour "casser du facho". Et comme évidemment il n'y avait pas de "fachos" sur scène, le spectacle touchait à sa fin et ces "justiciers" frustrés n'avaient toujours pas trouvé de prétexte pour intervenir. Finalement, juste avant que nous ne quittions la scène, d'un coup, ils commencèrent à nous bombarder (outils, sièges, bouteilles, pieds de micros...). Une des actrices (Anne Van Der Linden) fut sérieusement blessée au visage et nous dumes quitter la scène. Tout notre matériel fut ensuite systématiquement détruit par les "justiciers". Le service d'ordre n'intervint à aucun moment.
Sans commentaire.
Sauf si çà : à force de me présenter comme bouc èmissaire à l'opinion, on obtient inévitablement ce genre de résultat.


Pression 6 : Faire agir l'Etat contre Costes.
Les plaintes de la Licra ont été déterminantes dans la décision du Procureur de la République de me poursuivre à nouveau en 1998.
Ces associations qui prétendent lutter pour la "dignité de l'homme" poussent l'Etat a plus de répression. Hors chacun sait sait qu'un Etat répressif n'est pas le cadre idéal pour l'épanouissement de cette "dignité"!

L'UEJF

Alors que la Licra sait rester "ferme mais courtoise", L'UEJF a des méthodes beaucoup plus "rentre dedans". Cette association sioniste, réservée aux seuls "juifs", bien que n'ayant pas pour but premier la "lutte contre le racisme" a eu, de loin, l'attitude la plus militante dans le "combat contre Costes".
Elle s'est toujours manifestée par l'intermédiaire de son avocat Maitre Stéphane Lilti, qui s'est d'emblée distingué par son agressivité et sa motivation personelle.

Pression 1 : Menacer l'hébergeur pour qu'il coupe le site.

Pression 2 : Influencer la presse.
En avril 1997, un article sur Costes parut dans la rubrique culture de Libération qui présentait son oeuvre discographique et scénique. L'article n'abordait à aucun moment le procès ni les textes attaqués. Cependant l'UEJF téléphona à la direction du journal pour se plaindre?! Se plaindre de quoi?! En quoi un article objectif, bien documenté sur mon oeuvre est-il un mal? Probablement en ce sens que les seuls articles tolérables sur moi par l'UEJF sont ceux qui me traitent de "chanteur raciste néo-nazi"?!
Le plus étonnant est que la rédaction de Libération sembla porter une oreille attentive aux plaintes de l'UEJF : la journaliste fut sérieusement tancée. Plus aucun article culturel ni annonce de spectacle ne parut dans ce journal entre 1997 et début 1999 ("vous comprenez, on attendait que çà se tasse..."). Encore plus étonnant : la rédaction accepta de publier une mise au point à mon sujet (finalement elle ne fut pas publiée, certains journalistes étant très réticents).
Ah j'en ai marre de commenter! Vous êtes bien assez grands pour comprendre tout seuls! Essayez donc d'appeller Libé ou n'importe quel autre grand journal pour influencer son contenu, ou même obtenir un "droit de réponse" légalement justifié : quand la standardiste vous aura renvoyé cents fois sur le répondeur-enregistreur "courrier des lecteurs", vous comprendrez que c'est pas n'importe qui qui peut parler au rédac chef pour lui dire qu'il est pas d'accord et qu'il faudrait voir à changer de ton!

4) Pression 3 : Diffamer Costes dans la presse.
Dans le numéro de juin 1998 de la revue Expertises, Maitre Stéphane Lilti déclare : "Costes ose se vanter, dans un texte publié sur son site, d'être à l'origine de l'assassinat d'un pakistanais par skinheads interposés".
J'hallucine! C'est de moi qu'il parle! Maintenant je suis un assassin?! Où vont-ils s'arrêter? Forcèment les gens le croient puisque c'est marqué dans le journal! Ils vont finir par me lyncher! Pas étonnant après çà que je recoive des menaces de mort par e-mail ou téléphone!
Et si moi j'accusais Maitre Stéphane Lilti de meurtre, qu'es-ce qu'il m'arriverait? Cà passerait tranquille comme çà? Je me retrouverais vite fait au Tribunal et condamné bien dur. Et que penser d'une revue qui publie des informations aussi graves sans les vérifier, ni tenter de me contacter pour avoir mon point de vue?
De la merde.

Pression 4 : Interdire mes spectacles.
En avril 1997, Maitre Stephane Lilti (il arrétait pas décidèment! Quelle fougue!) téléphona au bar-concert Abadidon où je devais jouer, pour leur demander d'annuler mon spectacle car il contenait des "chansons racistes". En fait il s'agissait de "Aux chiottes" qui parle plutot de caca!? Manque de pot, çà se passa pas comme en Suisse : Le patron, qui connaissait bien mon oeuvre, ne fut pas dupe et le jeta.
Comme quoi leur plans foireux çà marche bien quand on me connait pas comme en Suisse car, à priori, une asso antiraciste c'est crédible. Mais dès qu'on me connait, çà passe pas du tout, et çà se retourne même contre les auteurs de la manoeuvre puisque c'est le capital de crédibilité des antiracistes qui s'effondre d'un coup.
"Bouhouhou"...mais non Stéphane, pleure pas! T'as perdu tous tes procès contre Costes ok, mais un jour peut-être t'y arriveras! "Bouhouhou...bouhouhou..."

Pression 5 : Désinformer.
Sur JNET, un site internet censé traiter objectivement des questions judiciaires, on trouve un compte-rendu de mes procès écrit par ...Maitre Stéphane Lilti, tiens! Et pourquoi ils ont pas demandé à mon avocat de donner aussi son point de vue? Cà çà aurait été vraiment objectif et intéressant.
Parce que, question objectivité, c'est "assez décevant".
1) Il me présente ainsi : "Les textes du dénommé Costes où les "négros" cotoient poétiquement les "sales bicots" au bout du fusil" C'est bien parti!
2) "L'UEJF, association anti-raciste" Pas tout à fait exact : association sioniste réservée aux seuls juifs ayant un article anti-raciste rajouté dans ses statuts.
3) Il évoque "un nouveau Munich". Forcèment puisque je suis un nouveau Hitler!
4) "A la veille de la décision (de justice), afin de se soustraire à une possible condamnation, il prend l'imprudente initiative de rééditer son site à une adresse différente". Faux. Depuis sa création mon site est chez Altern et y est toujours. Mais ce prétexte de la "réédition" est essentiel puisqu'il a permis de me faire un deuxième procès pour les mêmes faits en 98, ce qui est théoriquement légalement impossible.
5) Finalement, dépité d'avoir perdu, Lilti se plaint que "les cybers délinquants fleurissent et gagnent leur procès". C'est sympa de me comparer à une fleur Stéphane merci, mais "cyber délinquant" quand même...çà fait un peu "branché" non? Et puis délinquant...délinquant...et la présomption d'innocence Stéphane t'en fais quoi!
Potasse ton droit Stéphane, potasse ton droit! Et t'en perdra moins souvent des procès.
6) Et puis aussi Stéphane, dans ton commentaire, pourquoi que tu leur dis pas aux lecteurs que c'était toi l'avocat de l'UEJF dans cette affaire? Cà leur permettrait de mieux comprendre ta partialité et ta rancoeur.

LA LIGUE DES DROITS DE L'HOMME

Cette asso, fort discrète, ne s'est portée partie civile contre moi qu'aux procès de 1998 et 1999 et n'a jamais, que je sache, cherché à me gèner par d'autres moyens.
Mais quand même...
Début 1997, alors que je cherchais un avocat pour me défendre contre l'UEJF, j'ai contacté la Ligue des Droits de l'Homme pour lui demander conseil. Mon interlocuteur au téléphone m'a demandé de lui envoyer un dossier sur mon cas au préalable. Je lui ai demandé si ce n'était pas une façon de se défausser? Il m'a répondu que non, que c'était la procédure normale, et que je recevrai dans tous les cas une réponse.
J'ai envoyé le Cd "Livrez les blanches aux bicots", un press-book, les textes attaqués, l'acte de défense, un texte de moi expliquant mon oeuvre...Je n'ai jamais eu de réponse.
1997...1998...
Finalement j'ai eu une réponse : au procès de1998, la Ligue des Droits de l'Homme s'est portée partie civile contre moi !!!!!
Moralité : si vous avez des emmerdes, méfiez vous de la LDH : vous leur demandez de l'aide...ils vous écoutent bien sympas...vous leur donnez toutes les infos...ET ENSUITE ILS VOUS PLANTENT !



LE MRAP

Rien à dire...sauf que je suis déçu...je connais plusieurs membres du MRAP, dont une militante très active qui a témoigné en ma faveur à mon procès. Malgré tout ils m'ont attaqué deux fois sur l'air "il y a des limites à l'expression artistique quand même!"
Se rendent-ils compte à quel point un procès contre moi a fait de la casse chez leurs sympathisants, très nombreux dans les milieux artistiques où j'évolue?

Et SOS-RACISME?
Tiens c'est vrai çà! Y sont où SOS-Racisme?

PS : Ya aussi pas mal à dire sur l'attitude des médias et celle des assos de défense de la liberté d'expression et des libertaires
lors de ces procès.


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