Costes, Porno-Social





TUER LA NATURE


Proteger la nature, proteger la nature, bon ok mais franchement la nature c'est chiant non? Franchement, combien de temps vous tenez le dimanche au bois de (Boulogne) ou sur la pelouse entre les nains? Hun? Franchement dis le. Cinq minutes? Bon peut etre un quart d'heure s'il y a du soleil, mais des qu'il fait froid, un peu de vent, vite a la maison au chaud, back to confort et civilisation en vitesse!


Alors si deja la, trois kilometres a pied avec les courses de Carrefour, vous souffrez...imaginez vous dans la nature, je veux dire la vraie nature, 100% rien a foutre de l'homme, demerde toi assure si tu veux survivre.

C'est plein d'epines, c'est plein de moustiques, c'est la merde quoi, je vous jure!

Je connais, j'en ai chie.
J'ai ete en Amazonie, au fond du Zaire. Bon au debut j'ai aime, les palmiers les papillons, la temperature. Quoique deja, la temperature...
Je suis arrive a Kinshasa, relax au bord de la piscine dix heures du matin, il faisait bon chaud juste comme y faut pour rechauffer un parisien en janvier les pieds dans l'eau. Mais deja a onze heures c'etait autre chose : le sol etait chaud, les murs etaient chaud, la douche etait chaude, le coca etait chaud, tout etait chaud et je me serais bien mis au frigo, si il y avait eu un frigo! Midi trente, je crevais litterallement. Finalement Dallas America air conditionne a tous les etages ca avait du bon! La nature ouais, l'Afrique sauvage, ok c'est beau, mais putain c'est chaud.
Et le soir! Nuees myriades de moustiques et moustiquaire troue: j'etais enferme avec deux cent mille moustiques voraces et absolument sans pitie ni morale dans une moustiquaire; soit deux cents mille et une personnes dans un metre carre dont deux cent milles assassins se disputant le pauvre con de victime de moi le deuxcentmillunieme.
Alors la j'ai craque. Je hurlais contre ces putes de bestioles, et la nature en general, en faisant un carnage moustiques ecrases taches de sang plein les murs (mon sang sur les murs dans le bide de ces putes de bestiaux de merde!), et croyez moi bien que je n'avais aucun regret et que le plan du World Wildlife Fund pour la protection du moustique, maillon essentiel de la chaine ecologique pour la preservation du biotope en foret primaire j'en avais plus rien a foutre (bon a paris entre le cafe et le cafe a la tele ca me branchais mais la...ahhhhrghh!!!). Y aurait eu le gars du wwf qui ce serait pointer pour me demander mon permis de chasse alors que j'etais en plein genocide de moustiques, sur que je l'ecrabouillais ce connard de chainon manque.
Un ecolo ecrabouille sur le biotope de ma pompe! Oui, parce que mes pompes c'est tout un biotope : l'odeur des chaussettes et ses mille mycoses florissantes et la semelle pleine de merde de chien parisien...Ahh ca fleure bon mon terroir!...
J'aurais fait de l'agriculture biologique experimentale en milieu tropical : de la gueule d'ecolo plantee sur ma semelle pleine de bouse de chien parisien, par 38 degres a l'ombre dans une piaule de motel a putes pourrie de la banlieue de Kinshasa, ca donnerait quoi?



Enfin, toutes ces conneries pour dire que j'ai ete attire , fascine meme, par la nature et que j'en suis revenu (des aoutas pleins le cul).
J'ai cru, reve, a un etat de nature ou l'homme s'eclate a coups de machette dans les paysages sauvages, libre et heureux. J'ai toujours pense que j'aurais du vivre a la prehistoire, chasse au dinosorus, marche a pied sous les vastes futaies, bains dans les cascades enchanteresses... De temps en temps, quelques coups de matraque sur la tete de quelques singoides attardes, histoire d'impressionner la guenon... La vie sauvage me fascinait et, ne dans les villes, je revais de finir dans la foret.
Ah, mourir dans la foret, heros solitaire qui a rompu les amarres (=assez d'etre ligote dans le fauteuil parfait!). Plus de famille traumatisante paralysante, plus de potes bourres qui ressassent le vendredi soir leurs delires politicons manipules par la tele, plus de salope a qui rendre des comptes sur le niveau de sperme dans le jauge-couilles. Enfin seul, enfin libre!
Je peux me gratter les couilles debout froc baisse en plein jour comme en pleine rue, mais aucun regard desaprobateur tordu a craindre. Glander ou bosser comme un fou sans avoir a soigner mon image. Oublier ma gueule dans la glace souci de plaire. Peter, roter, me branler, exhaler ahhh enfin! Etre bete ou yogi selon mon humeur. N'importe ou, n'importe quand, n'importe quoi (...sauf que, in the jungle, si tu fais n'importe quoi, tu vas te planter vite fait, retourner le canot dans les rapides et t'eclater la tete sur les rochers).
Pas de regard desaprobateur? Pas de loi? Pas de pression sociale? Et la horde au tour du feu, qu'es ce que tu en fais? Tu crois que ta vieille guenon de mere elle va te laisser glander dans le hamac toute la journee; tu crois que le vieux gorille il va rien dire si t'oublies de verser deux gouttes de rhum sur l'autel des ancetres?! Mais il va t'eclater la tete a coups de casse-tete ouais, connard!



Evidemment, la vie sauvage que j'imagine desire, c'est pas celle, atroce, du clan replie minable sur son feu de camp trois cent mille ans avant jesus christ ( et ca va durer encore trois cent mille ans) non! C'est un heros moderne qui a tout lache, et surtout fui l'atroce clan survivance prehistorique qu'est la famille, la lamentable horde attardee des potes, pour roder libre dans les forets abandonnees par les hommes.
Si les forets etaient toujours pleines de mes ancetres pygmees, alors je prefererais vivre dans les grandes villes, echapper a l'oppression de la fratrie puante. Le pere dont il faut eviter les sodomies, la soeur a nicquer se branler en secret, et la vieille guenon menopausee a obligatoirement aimer (le cauchemar!).

Quand je pense qu'a l'epoque il avait pas le choix, l'asocial inadapte handicape : il y avait la foret peuplee d'hommes-singes ou rien. Il pouvait meme pas se dire "je vais me casser a la ville trouver un boulot n'importe quoi, mais surtout me casser de cette jungle pourrie". Le singe mecontent etait coince dans sa foret. Il pouvait toujours regarder le ciel en aspirant a autre chose; il n'y avait pas d'autre chose; que l'amazonie de l'ocean a l'ocean et le ciel inaccessible. Il avait plus qu'a inventer la religion ou se defoncer aux champignons. Pas etonnant qu'au Moyen-age, ils aient defriche comme des fous : ils voulaient creer une alternative a la foret, des trous dans la foret qui feraient de l'anti-foret.
Maintenant on a le choix : vivre dans la foret ou dans la clairiere
Il y a un choix, oui, mais il y a aussi un dilemme, un dilumme douloureux : Dois je vivre dans la foret ou dans la clairiere? Passer de l'une a l'autre? (maison de campagne?). Ou est mon destin? La vie est courte et comment l'utiliser? Paysan ou ouvrier, etc.. Ok, on a le choix. C'est le debut de la liberation, ou plutot le debut de l'illusoire escapade; en tout cas surement le debut de la grosse prise de tete : avoir le choix, enfer des possibilites...

Donc mon singe d'ancetre a choisi la ville. C'etait le dernier ne d'une famille de pauvre paysans il y a trois siecles; ils vivaient dans leur jungle du Berry depuis des millenaires. Mon cadet d'ancetre trouvait ca atrocement chiant et il s'est casse.
De toute facon il avait pas le choix : droit d'ainesse lui mettait le pied au cul.
...Trois siecles plus tard, je vais en vacances dans le Berry et je vois une bande de ploucs qui s'appellent Costes et ce sont mes cousins, putain, cette bande de ploucs degeneres?! Alors que mon ancetre et ses enfants jusqu'a moi ont fait fortune et aventure a travers le monde, les connards descendants de l'aine niais ont continue de copuler en famille sur leur tas de caillous jusqu'a ce que exode rurale crise agraire et hop, ils vont a l'usine michelin faire les trois huit, et mon pere, descendant du fils prodigue de 1810 est le patron! Comme quoi vaut mieux se casser, etre l'immigrant malheureux sur lequel les cons crachent ou s'apitoient. Au moins on avance loin de chez soi, loin de soi, sur les terres mentalement vierges, vers des destins souvent atroces, mais en tout cas moins goutte a goutte infernaux que la soupe lappee entre pere et arriere-grand mere gateuse pleine de pisse et merde aveugle.

Donc faut se casser, echapper a la (notre) Nature. Se barrer n'importe ou, a l'exact oppose de la ou on est(christophe colomb) et decouvrir n'importe quelle amerique, qu'importe! N'importe quoi sauf tout droit predestine.
Sur les cartes postales on mentira, on ecrira "papa maman tout va bien je vous aime", deux (pieux) mensonges. Et tant pis si l'eldorado est couvert de drapeaux et de voies de chemin de fers aux pieds. Il faut mentir, soutenir que partir vaut toujours mieux que rester. Continuer a partir, a etre le cadet deseherite meprise, celui que l'on chasse, la honte de la famille. quitter la Nature se paye tres cher, mais la revanche sera d'autant plus belle (euh enfin je l'espere...)

Donc je pars pour echapper. Je vais de la a la. Si la est la foret, je vais vers la ville. Si la est la ville, je vais vers la foret. S'iln'y a pas de ville, j'abat la foret et cree la clairiere alternative. S'il ne reste que des villes, je fais la guerre et regarde les arbres pousser sur les ruines. Ballade dans les champs de ruines mauvaises herbes, seul ou en amoureux, rien de plus romantique. Et la encore l'ecolo a tort 100%, tort a mort. Lui il aime la foret pas comme le contraire de la ville mais comme son necessaire poumon. Cet encule ne veut pas faire le deuil de sa vie; il veut...l'ameliorer!!! Il veut rien lacher, rien detruire, bien au contraire : il veut ameliorer, construire, renforcer l'existant = sa sale petite famille, et en plus il le dit carrement! Il ne s'en cache meme pas de ce complaire dans sa merde existante. Contre la merde, il cree les chiottes! "Je me bat pour l'avenir de mes enfants" qu'il se vante! Et bien moi je me casse dans la jungle et j'y souffre pour y crever sans progeniture. Si la a l'instant j'avais un gosse, je le boufferais avant qu'il soit bouffe par les moustiques, avant qu'il me bouffe ce futur salaud!
Donc dans mon retour a la foret, aucun calcul, aucune ambition, aucun projet , aucune attraction, JUSTE UNE FUITE. Si je quitte ce monde, ce n'est certainement pas pour en reconstruire un autre pseudo-ideal ailleurs. L'ideal c'est la fuite permanente loin des autres et surtout des proches. Des que je me trouve proche du lieu ou de ses habitants, je fuis ailleurs.

TUER LA NATURE POUR LA FUIR, PAS POUR LA DETRUIRE.

Disgression :
la femme ideale serait l'etrangere que je ne comprend pas et qui ne me comprend pas (juste son cul et ma queue). On ferait des gosses qui nous seraient totalement etrangers et qu'on laisserait tomber par terre direct du sperme et du trou et qu'ils se demerdent.
FUIR LA NATURE JUSQUE DANS SA CHAIR
Autant se faire pede?


Donc aucune nostalgie genre hippie pour la vie en bande famille clan saltimbanques que je hais. Ce serait fuir un mal relatif (la societe) pour le mal absolu (la tribu). Au moins a notre epoque j'ai le choix entre la ville ou l'on peut toujours s'isoler dans un chiotte bien clos et la foret videe de ses primitifs bornes prise de tete.
La foret qui me branche c'est pas la foret des primates a grand papa. La foret qui me branche c'est la foret moderne, videe de mes ancetres ploucs immigres a la ville. La foret abandonne par les hommes. Comme tonton et bonne-maman sont venus a la ville, je me cache dans la foret . S'ils vivaient dans la foret, je me cacherais a Tokyo 700 millions d'habitants (l'anonymat des megalopoles a quelquechose de la solitudes des grands bois).


Je suis donc parti dans la foret vide pour prendre ma retraite de ce monde qui me fait chier et construire enfin mon paradis de liberte.
Eh bien, j'ai passe mon temps a me plaindre, a geindre, a pleurer.
C'est a pleurer non?

Mon plus grand reve, me casser dans les bois, je le realise enfin apres tant d'annees d'errances urbaines douloureuses : je prend l'avion, j'atterris, je reprend l'avion et je me retrouve en pleine jungle et, a peine arrive, apres 45 minutes de bonheur beat a regarder autour de moi "oh les ananas oh les palmiers", voila que je flippe a mort! Je m'emmerde, tout me fais chier, je veux partir, je veux crever.
Mais alors ou aller, ou vivre, ou survivre, ou tirer les dernieres annees, les derniers jours, les dernieres heures, si je n'ai pas le courage du suicide? Ou zoner?
Retourner dans ma piaule et faire semblant de pleurer, ou pleurer pour de bon dans la foret?
C'est sur qu'on tient plus longtemps a faire semblant qu'a faire pour de bon. Donc je retournerai en ville et le reve sera detruit. Peut etre n'aurais-je jamais du partir?
Ah, rever de la nature le soir devant la tele! Soupape de securite, ca me faisait du bien, une douce douleur : imaginer la foret les singes et les tigres, confortablement vautre sur la moquette du salon. C'etait peut etre tout simplement ca la meilleure solution. Se contenter de rever de ses reves. Surtout ne pas chercher a les realiser! Car si le reve est casse, alors a quoi rever? Je revais de la foret et apres j'ouvrais le frigo en soupirant d'ennui. Ah, regretter la foret sans jamais y aller, c'etait bon, bon vieux temps vraiment.
Vrai bon temps qui ne reviendra jamais , reves que j'ai perdu en voulant les realiser!

Il reste peut etre une solution : la demolir cette putain de nature qui m'a fait tant rever, lui casser la guele, lui arracher ses derniers plumes a cette pute de paon frimeur menteur aguicheur qui m'a fait temps rever
(et quand le slip est mouille de sperme, je me retrouve comme un con dans une gare de rer deserte, au sortir d'un avion brutal, paume en hiver dans Paris sans illusion, en sachant trop bien ou aller chez papa maman ou chez salope qui m'attend (les putes ils esperaient mon echec!)
Ou bien seul chez moi comme un grand con.



RECAPITULONS LES FAITS :
"C'est loin l'aeroport? Ou est le cafe? Y-a-t-il une epicerie dans le coin? Non?! Merde mais c'est quoi ce bled paume putain j'en ai marre!"
Le sac a dos est trop lourd et pas une caisse sur cette piste pourrie.
Finalement, a peine m'etais-je eloigne, a peine presque rien compare annees supportees dans la ville sm : deux jours cinq bornes a pied contre quarante ans et sept cent vingt trois mille aller-retour metro port d'orleans porte de clignancourt sans broncher, sauf des plaintes eternellement rabachees, mais dans l'ensemble j'ai tenu bon dans ce soi-disant enfer parisien, alors qu'au milieu de la jungle, a peine quelques heures, quelques miles, dans des paysages pourtant nouveaux un mode de vie different qui auraient du soutenir au moins ma curiosite pour quelques annes, avant meme d'avoir atteint la routine, j'en avais deja marre?! L'inconfort me paraissais tel que je ne revais plus que d'une seule chose, rentrer, rentrer le plus vite possible et oublier ce merdier cauchemardesque de plantes de plantes et d'insectes sautillant connement d'une feuille a l'autre, quand ils ne sautent pas tous ensemble allegrement sur ma gueule en me piquant et en vombrissant avec entrain!
Bon c'est vrai que peut etre il faut un temps d'acclimatation : au debut la nature parait chiante mais a la fin on finit par s'y habituer, a decouvrir peu a peu ses charmes caches qu'il faut savoir decouvrir progressivement sans se presser; car dame nature est pute maligne qui connait son boulot et sait que pour emoustiller le chaland il faut s'effeuiller lentement.
"Ouais et ben la pute la foret effeuille toi rapidos! T'as cas t'imaginer que c'est l'hiver et que tu perds toutes tes feuilles. Quoi, tu connais pas l'hiver? Pas d'hiver sous les tropiques? Ah merde ya rien a faire, tu resteras eternellement tas de feuilles chiantes pendantes!

J'essayais donc de m'habituer progressivement. Habitues aux neons des highways et des computers, mes yeux aveugles ne pouvait au premier abord distinguer quoique ce soit d'interessant dans le fouillis sombre et confus de la jungle. Il fallait s'ahituer a tout, quel boulot! S'assoir par terre sur les fourmis, ou rester accroupi et se payer des crampes = encore des fourmis. Faire du feu la tete dans le feu, souffler dessus mais sans avaler la fumee. Couper du bois dans le bois sans le confondre avec les viperes. Sortir les scorpions des pousses de bambou avant de les sucer. Tout etait bizarre, chiant, inquietant, different (rien a voir avec le self-service!). Radicalement different, pas different au sens de "tiens le nouveau cd de "iam" est different du precedent", non. Vraiment different.
La difference entre la ville et la foret c'est pas la difference marketing entre trip-hop et hop-hop. C'est pas la difference "mon cheri que penses tu du nouveau tapis de bain dans la salle de bain ouais pas mal"... Non, c'est carrement autre chose.
D'un coup tu as tout perdu. Tu as saute en parachute au dessus des ligne ennemies et en plus tout ton matos est tombe entre les mains de l'ennemi. Tu rampes dans les ronces barbeles et personne pour te donner un coup de main, et pas d'ere de repos, d'abri-bus pour souffler. Tout ce dont tu as besoin il faut que tu le fasses toi-meme de A a Z. Faut que t'assures mec maintenant!



SUITE DES EVENEMENTS (ca traine!) :
Je pensais plus qu'a rejoindre la civilisation!? Quel paradoxe! Tout le jeu consiste a se larguer soi-meme loin de tout puis d'essayer desesperement de revenir a son point de depart (finalement j'aurais du m'engager dans la legion version stage survie en Amazonie!)
N'importe quel boui-boui en tole ondulee parait parfait au sortir de la foret.
Quel jeu de con! On dirait un cache-cache pour les bebes :
- maman tu me vois? Je suis cache! - Viens mon cheri ca suffit il va faire nuit...
- Je suis cache, devine ou je suis maman! - Depeche toi Jean-Louis je suis pressee, si tu ne viens pas tout de suite on te laisse ici!
- Nonnnnn maman attend moi, j'arrive!

Franchement quoi j'exagere pas, c'est a peu pres ca. On s'eloigne du monde comme pour se faire peur, pour se faire la sensation du "comme que si qu'on se perdrait dans la foret et que quand qu'on reviendrait tout y serait plus beau et plus nouveau". Un peu comme quand t'as pas vu ta femme depuis un mois, t'as plus envie de la sauter que quand tu la sent peter dans le lit a cote toutes les nuits. Avec la nature, la societe c'est pareil. Je dis bye bye societe, je te quitte a jamais , ca fait de l'effet, ca titille! Mais au bout de deux jours on regrette les yaourts a la fraises ou la biere fraiche. On quitte la civilisation pour mieux l'apprecier. L'ecologiste passe trois semaines a Manaus (et encore, sous une tente climatisee bouffe liophilisee pour cosmonautes) puis il se precipite a Paris taper son rapport sur son Mac (a trois briques, douze mille heures de bureau d'etudes, trois heures de chaine de montage par des robots, 7 kilogs de mercure, cinq d'amiante), un beau rapport ecolo sur papier recycle a l'energie nucleaire plein de tendresse pour sa vieille tante nature qu'il aime beaucoup mais (ca il oublie de le dire) qu'es ce qu'elle est chiante dame nature dans ses vieux oripaux qui puent les fleurs.
Finalement je prefere l'odeur de la tarte au fraises a Leclerc! Ca c'est de la nature, mais de la nature interessante, de la nature civilisee, qu'on peut bouffer, c'est pas comme dans la foret, a peine un fruit au kilometre carre, des sorte de merdes dures et amers imbouffables (il parait que les indiens en raffolent) (en raffolait car ils sont tous creves) (on comprend pourquoi quand on voit ce qu'il bouffaient)
Tu vas quand meme pas comparer la nature francaise, les cageots de peches et les melons deverses devant la prefecture avec un vieux tapir plein de vers?!

Ca c'est la verite : LA NATURE NOUS FAIT CHIER.
Et c'est bien pour ca que les hommes passent leur temps a la detruire. Ils s'en debarassent, elle les emmerdent!
Et un ecolo se pointe et crie au casse pipe...
Et c'est pas casse-pipe peut etre de marcher sur un tronc pourri au dessus d'un fleuve en crue? C'est pas casse-couilles les moustiques qui me pique les couilles?!
L'ecolo il s'en fout, il a tout prevu. Il a un cache-couilles et il prend des photos de ses couilles encerclees par les moustiques. Il note tout : la marque des moustiques, le numero de serie...
...et tout a coup, voyez cet amoureux de la nature, d'un leste coup de filet a papillons, emprisonner la libellule qu'il admire adore et protege pour la piquer prestement d'un peu de formol dans l'abdoment afin de l'etudier, dit-il, de la comprendre. Pour mieux l'aimer et la proteger, il la torture?! J'hallucine!!! Il a meme pas l'air de se foutre de la gueule du monde! Il a l'air sincere?! Il passe une heure a me casser la tete sur les merveilles de la nature et la merveille d'entre toutes les merveilles la libellule tandis que je me debat contre les milliards de moustiques voraces (dont il m'a donne la marque et le numero, il aurait mieux fait de me passer son insecticide bio ce con) et d'un coup (paf!) il execute sa libellule amour passion de sa vie?! Par amour de la nature il tue?!?! C'est comme si maman ,qui adore bebe bien sur, d'un coup, devant vous, entre deux bisous, eclatait la tete de bebe d'un coup sec d'experte tueuse de bebe (genre on dirait qu'elle a fait ca des milliers de fois deja) et le foutait dans son petit panier, et toute contente bercait le cadavre tout frais de bebe, et qu'elle dirait que c'est par amour, pour mieux le comprendre le garder le preserver (de ce monde de mechants machines etc...) Vous voyez le topo?

LA LIBELLULE N'APPRECIE PAS
ELLE SE DEBAT
MAIS L'ECOLOGISTE N'A PAS PITIE

("c'est un moindre mal" s'excuse-t-il meme pas)

Donc moi je dis ce que l'ecolo oublie de marquer dans son rapport wwf bcbg : la nature fait chier et si nos ancetres et nous meme passons toute notre energie a la tuer, c'est pas parce qu'on est con, c'est parce qu'elle nous fait chier, et ca a rien de con de se debarasser d'une grosse emmerdeuse qui prend toute la place sur terre depuis trop longtemps.
Place aux hommes merde! Place a la civilisation!
(Coca pout tout le monde, c'est ma tournee!)
( non je dis pas ca ironiquement : vraiment, Coca merde! Apres une semaine dans le bush epineux sans boisson a part de la gadoue salee, le coca c'est le (triste) pied, comme dans la pub "Coca cette sensation ahhh!!!").



RESUMONS :
Penautement betement, j'avoue : j'ai reve de la nature; j'ai mis dix ans a me decider a passer du fantasme a la realite. Finalement j'ai fait des economies avec un travail pas du tout naturel et total chiant abrutissant destructeur de sante. Je suis part enfin. Le grand trip, le projet de ma vie! L'avion decollait, le reve enfin realise, l'impossible je l'avais fait!
Et voila en fait c'est con, mais une fois la bas, je pensais qu'a un truc : rentrer, voir des hommes, retrouver la civilisation (parler francais!?) = un sol plat defriche, a la limite un palmier mais pas trop (genre cote d'azur ok), un cafe, du feu, les bases petit-bourgeois minimales quoi.
Retour au bled (c'est nul)...tout de suite on se sent mieux. On se sent chez soi entre humains. J'aime pas les gens mais je ne peux pas me passer d'eux niveau casser la croute.

(enfin?) SEUL DANS LA NATURE...
Seul la ou je revais d'etre seul, je panique direct et m'accroche en priant a la boussole. Comme si tu allais au chiottes et quand t'as fini ta crotte tu peux plus ouvrir le verrou! Tu insistes, tu insistes, tu appelles, rien a faire. C'est bloque solide; tu peux plus sortir et personne ne t'entend ne vient t'aider. Le temps passe et peu a peu tu comprends que tu vas crever la comme un con et c'est la panique. Tu essayes de defoncer la porte mais elle est trop solide (foret primaire!); tu te fais mal, tu saignes... Plus tu paniques, plus tu te fous dans la merde. Tu vas passer tout le week-end dans l'ascenseur bloque. Tu vas crever dans les chiottes enferme. C'est ca la jungle quand t'es paume. Sensation d'etre enferme pour toujours dans les chiottes.
Certes des chiottes a ciel ouvert a perte de vue, si vastes que tu peux marcher sans cesse de long en large en rond ou tout droit, en courant ou a quatre patte comme tu veux, t'en sortiras jamais. Tu tomberas avant la fin de la foret sur.
La foret est une prison infinie. Seules les clairieres des hommes t'en feront sortir; et, si tu les trouves pas, tu creveras c'est sur, sans pitie sans sursis, juste le sursis de la soif et de la souffrance, et de la peur parmi les voraces insectes sans peur et autres serpents lezards cris mysterieux lianes marecages qui eux n'ont pas de probleme a te bouffer.
Serait tu le dernier homme le dernier representant de l'espece disparaissant que la nature te boufferait quand meme sans hesitation. Contrairement a l'homme-ecolo, la nature n'a pas de probleme (ethique ou autre) a massacrer faire disparaitre les especes (de cons de cloportes).
Sur ce plan la nature est superieure a l'homme. Sans morale et sans regret elle se bat a fond; elle se defend, elle resiste par tous les moyens. Et c'est sans doute pour ca qu'elle est toujours la (sinon la terre serait deja un parking Leclerc). Contrairement a ce que pensent les ecolos qui, croyant que l'homme peut faire disparaitre la nature, finalement le croient plus fort qu'elle. Au fond l'ecolo est un pathetique singe pretentieux perche sur la soi-disant superiorite de l'homme, superiorite apparente actuelle, mais fragile provisoire, et quand Nature en aura vraiment marre, elle va secouer le cocotier et toute la clique humaine, ecolos et autres, va tomber, de pas tres haut, mais de suffisamment haut quand meme pour que ca fasse tres mal aux bipedes a la fois cupides et culpabilises.
En vrai les ecolos sont des cures petris de morale de regrets qui se prennent la tete sur la mort de leurs victimes. Mais, entre les griffes du tigre, Voynet n'hesiterait pas a tirer j'en suis sur (en tout cas j'esper pour elle son cul). Et, tuant sur le tigre tueur elle serait saine (encore quelques bons vieus reflexes instincts Voynet c'est bien!) car, le tigre n'hesiteras pas a bouffer Voynet sans consideration pour son mari ses enfants ni son grade de ministre femelle.
Si le tigre etait un mec, il violerais Voynet en plus en passant avant de la bouffer; et je la vois d'ici brandir sa carte de Vert en piallant "je suis avec vous, je suis de votre cote, pitie!!!
HELAS VOYNET TROP TARD...
JE T'AVAIS POURTANT PREVENUE
IL FAUT TUER LA NATURE






Mais Helas Dominique...Helas...


La nature est un monstre de carbone et d'acide qui vomit et digere aveuglement et sans fin, et surtout sans pitie et sans souffrance. L'homme lui detruit la nature en s'accusant. Mea culpa Amazonia coupa. Ca ne l'empeche pourtant pas...
(ENCORE UN) MYSTERE CHRETIEN..

L'homme pleure les singes morts.
Pourtant les singes morts, les especes disparues, ne souffrent pas; et je doute que le dernier kaola du zoo de vincennes se fasse du mouron sur l'avenir de son espece; du moment qu'il a son pipi-caca-miammiam c'est ok pour lui non?
(Tout au plus il aime pas sa cage).

Mais l'homme se prend la tete a la place du kaola. Il souffre a la place de la nature. Il se dit "merde la nature je la detruis et je vais clamser avec..."
"ET JE VAIS CLAMSER AVEC..." Ah ouf voila au moins un truc sain (l'instinct de survie) derriere les bons sentiment chretiens appliques aux fourmis pas chretiennes du tout.
Pourquoi se soucier de fourmis qui veulent me bouffer, de lianes qui veulent m'etouffer, de singes qui veulent m'arnaquer (meme mon chat ne pense qu'a m'arnaquer alors laisse tomber la nature toute entiere!).
Pourquoi j'ai peur que la nature disparaitre? Parce que dans sa mort (comme dans la mort de grand-pere) je vois ma mort.
Ah elle m'emmerde la salope Nature, elle me baise la gueule et je voudrais bien la crever pour me debarasser de tous ses virus et volcans, mais au fond je sais que je suis fourmi comme la fourmi dans la foret, comme ver parasite dans le ventre : si l'hote creve, je creve avec. C'est pour ca que Lalonde defend la nature malgre le cancer qu'elle lui fout un cancer au cul et que Voynet aime le plancton malgre la mycose qui lui bouffe la chatte;
et meme Rhone-Poulenc n'y peut rien.

L'homme a peur que la nature meure = dans la nature qu'il croit mourante il voit sa propre mort. On aime pas voir les autres crever car on pense a sa mort. J'aimais pas bonne-maman, son cadavre aurait du m'enchanter, il m'a degoute effraye. La salope crevee me montrait la mort sur la proie. Et la prochaine fois ce sera moi. C'est ca qu'on se dit : les poissons creves sur la Seine, le savon sur la Seine, les egouts dans la seine, les pecheurs puants et veroles qui puent le saucisson au bord de la Seine...tout cela sent la mort la charogne, et pour l'homme la charogne n'est pas la vie mais la mort (pour les asticots c'est differents : plus ca pue l'egout et le cadavre, plus ca sent bon l'abondance et la vie.

L'homme croit que la nature peut crever avant lui...Erreur!
1) Si la nature creve, tu creves avec comme l'oxyure dans le ventre de bonne-maman.
2) Si tu creves avant la nature (seule hypothese plausible), il y aura apres toi, quatre milliards d'annees de vie gloire histoire et regne des vers.
3) Et au cas ou le soleil pete et que toute vie est carbonisee sur terre, une planete noir de gazs sera tout autant nature eternelle que le vague gargouillis de ta vie.

Ta mort (dommage pour toi ok mais seulement pour toi) est la charogne mais pas la mort absolue. Ta mort est le casse croute des vers et de nos amies les fourmis. Toute cette saloperie se nourrit de notre mort malheur. Notre malheur est sa prosperite et son bonheur.
Donc il est normal que notre bonheur sur le malheur des autres batissions, Sous les discours du pauvre comme sous les feuilles de l'arbre asphixie il y a le coeur paliptant de haine de la necessite de survivre en me niquenat la gueule. Alors le "pitie la nature sauvez la comme les sans-papiers" ca va bien tant qu'on est fort et qu'on est soi-meme le fouteur de merde.

Croyez moi, dans la jungle j'hesitais pas a bousiller. Plus je bousillais, plus je me sentais bien. J'y allais pas molo de la machette. Ca me rassurais, ca me faisait plaisir, ca me faisait de l'espace vital. Ca faisait reculer toutes les autres fourmis saloperies.
Et meme les gentils animaux ils me faisaient chier a la fin!
Au bout de 12 heures des marche non-stop dans les marais strangulateurs lacerateurs, j'aurais abattu la totalite du biotpe restant sans vergogne contre une chaise a l'ombre (bon j'aurais garde juste un palmier pour l'ombre ok).

La nature meurt pleurez vous... mais non la nature ne meurt pas!
C'EST L'HOMME QUI MEURT OUI!!!
L'oxygene disparait et nos poumons se barrent en miettes, c'est ca le probleme. Mais la nature (le personnage qui n'existe pas), lui elle s'en fout des miettes des acides du carbonique. La nature peut etre du chlore pur et des acides et du mauvais invivable pur pour l'homme...

Et il n'y aplus d'hommes plus de vie que du formol partout un ocean de formol, et alors? C'est toujours la nature, qu'elle soit ci ou ca ou autre ou rien. Il n'y a rien derriere qui parle et sent et juge et dis "pitie, conservez moi". il n'y a que la lutte vaine sans merci des instincts, emanations parmi les emanations, putrefaction, distillation, transformation,
TOUT N'EST QUE DIGESTION
et l'ecologiste n'est qu'une forme de l'emanation, une fantaisie entre deux bains de cyanure de 700 millions d'annees (entre les deux les hommes dont les ecolos).
Et contre ca quoi?
Parler protege au chaud devant le feu de bois a trente mille balles...
mais en douce dans la foret laisser son pq rose...



TUONS LA NATURE S'IL LE FAUT!
Ne pas hesiter si c'est notre interet. Il n'y a ni loi ni juge ni animal implorant dans une cage (La cage c'est dans Saint-exupery pour son fennec). L'ecologie est un reve de vieux facho qui boit une biere a Tamanrasset : il reve de foret parce qu'il est dans le desert.
Je suis sur qu'au moyen-age, avant, les hommes cassaient et que c'etait une valeur. Plus ils defrichaient, plus ils etaient fiers. Mais maintenant c'est different : c'est deja defriche et c'est pas nous qui l'avons fait, alors il y a pas de quoi etre fier; il n'y a que de quoi se plaindre.
Et, comme il reste plus rien a defricher, le nouveau combat a la con (aussi con et vain que celui des moines defricheurs mais il faut bien s'occuper passer ses instincts sur quelquechose) c'est reboiser = proteger la nature etc...
QUAND ON PEUT PLUS ALLER DE L'AVANT, ON VA DE L'ARRIERE

"Arretez de detruire la nature! L'homme va detruire la planete!" (cris des vierges du cul aux aoutas). Quelle pretention!!!
C'est se reveler le pire des maitres boursoufle par son pouvoir factice, le pire des dictateurs intoxique a ses propres slogans. Croire que l'homme a pouvoir de vie et de mort sur la nature, c'est s'arroger le pouvoir divin, c'est se croire superieur et indetronable. Comm si l'homme etait superieur a quoi que ce soit sous pretexte qu'il a brule dix millions d'hectares a Borneo. C'est pas lui qui les a brules; il a juste mis l'allumette facile et c'est le feu l'oxigene le vent qui ont fait tout le boulots.
A quoi bon ces incantations quand chaque jour a l'evidence progresse la gangren humaine posee comme poux sur la terre pelee?
Les poux pretentieux, si pretentienx qu'ils se permettent de remettre en cause leur propre survie tant ils sont sur d'eux, ne feront pas long feu. A tout moment un sida peut balayer les bouffis abrutis persuades de leur pouvoir eternel sur le monde.
"L'homme domine le monde et abuse de son pouvoir". C'est le credo des ecolos (comme "l'homme blanc domine les hommes et abuse des pauvres noirs" et le credo de l'humaniste). Ici l'ecologiste et l'humaniste se rejoignent bien dans le meme quadrillage nazi. Si surs de leur superiorite qu'ils vont jusqu'a se flageller!? (quel luxe fragile!). Comme le pere abusif se reproche les fautes de son fils! Ah Les encules!
Mais vous ne perdez rien pour attendre; vous n'attendrez pas longtemps, rassurez-inquietez vous :

Tot au tard un gigantesque sida recouvre la terre; la mort est partout chez les hommes et les animaux posperent et la foret gagne a nouveau,
et les maison tombent sous les coups de boutoirs des libellules!
Renversement de situation!
Impossible incroyable?

un virus ravageur ou un volcan climat meteorite et la donne change brutalement :
L'homme n'est plus qu'un singe vacillant survivant.
On ne lui donne pas un siecle chez les fourmis parait-il

(source : institut fourmillier d'expansion et d'etude de l'homme chiant).

Bon, et si le grand phenomene catastophe ne vient pas, il y a toujours ton sida Brice et ta mycose Voynet et dans la tombe qu'es tu sinon a ton tour la plante qui souffre sous le labour de l'homme?
Il y a une justice de la nature : l'assassin deguise en ecolo pourrit sur terre et a son tour devient la plante la fleur le ver qui peur et s'enfuit sous les fusils des chasseurs et les seringues des scientifiques qui, pires que les viperes, etudient etudient sans voir le rocher s'effriter et la chute silencieuse.
Trop sur de toi connard, tu etudies le mal d'autrui sans voir en toi la faiblesse extreme, toi qui depend du carbone , du sodium, des alliages minutieux en masse,
COMMENT POURRAIS TU REPARER? TU N'AS RIEN CREE!

On ne peut pas tuer la matiere qui, de forme en forme, traine dans le ciel sa mysterieuse langueur. C'est quand on a la tete plongee dans le bouillon d'une planete qu'on se prend la tete. Forcement. On voit plus le ciel etoile froid. On paercoit juste le chaud combat sanglant des hommes des fourmis et des fleurs...
MAIS LES GARS, NE VOUS EN FAITES PAS. PENDANT QUE NOUS NOUS DISPUTONS, LES BONS LES MECHANTS ET LES INNOCENTS, POUR UN CARRE VERDATRE,
DANS LE CIEL FONCE UN CAILLOU MILLIARDS DE FOIS TA TAILLE
ET IL VA NOUS ECLATER
FIN DE L'HISTOIRE ET DE LA NATURE.

Et plus personne pour se prendre la tete.




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