A Paris Garnick Sarkissian rencontra le terrible ennemi qui abat les guerriers, les huns. Le vicieux l’expérimenté, t’attendait. Français, deux mille ans d’esclavage servage christianage, tu pouvais redouter, mais trop de force à l’arrivée Marseille dans tes couilles moustaches pour douter. Il est pourtant redoutable le vicieux expérimenté patient recycleur de Huns et autres Cosaques en clochards inoffensives épaves à vinasse gauloises sans filtres devant sa télé.

C’est ce jour là que tout à merdé pour toi. Le jour où tu t’es embarqué pour Paris. Tu quittais la steppe, en montant sur le pont, pour les rues, les piaules, les papiers; vie pourrie confinée puante, tchéka des petits tout petits bourgeois rats.
Dans la steppe tu était roi Bon-Papa. Tu régnais sans camp sans patrie sur tes crimes. Ton royaume tripes caca sang allait de Crimée à Moscou, et partout selon ton humeur tes méfaits. Là où tu laissais ta trace trpie caca sang tu éétais chez toi. Partout chez toi donc et libre au pays des pogroms et 10 millions de morts. Mais là, 1920 Paris douane, petites moustaches à la Hitler des bons bon-papas français, toi t’asl’air de quoi avec ta grosse moustache? Ici un Cosaque à l’air d’un con.

Le premier soir certes tu dis “merci la France” quand bordel tu baises la chaude-pisse. Dans moule parfumée, t’es bourré. Valse champagne ah! ah! ah!, çà te change de Vodka cris des morts. Et tu t’amuses.
Mais le tourisme ne dure qu’une nuit. Le lendemain nu plus de kopecks, médaillon d’or à maman échangé contre salope bretonne, t’as l’air bien clodo le cosaque d’un coup. Sans ton sabre ton cheval (et même avec ton sabre ton cheval; cirque de Moscou!) t’es définitivement une merde Bon-Papa au pays liberté égalité fraternité. Et dèjà (lendemain matin) tu traines. Tu vois les russes blancs les vrais les bourges les Petrossians qui font la queue devant la banque Paris-Moscou. Tu n’as pas de compte à la banque Paris-Moscou? Alors dégage!
...Dédale de rues...tu ne penses déja qu’à t’échapper. Tu sens venir vinasse gauloises sans filtres télé! Mais ou aller? Apatride pas de papier, la France droit d’asile droits de l’homme t’as pris à son piège sucré. Ils ne veulent pas bien sur t’aider; ils veulent utiliser ta haine tripes caca sang pour faire à leur place les geurres coloniales qu’ils n’ont pas les couilles (deux mille ans d’esclavage servage christianage, çà découille, mais çà coupe pas calcul pognon etc...). Le deal français pour toi c’est çà : “t’es un cosaque de merde dans la merde. T’as pas de papiers au pays des papiers, tu peux pas retourner dans la steppe des tueurs bolchos, t’as pas le choix. Pour continuer à vivre = tripes caca sang, la France t’offre, grandeur magnanimité, le Maroc, l’Algérie, l’Indochine, paquet de tripes caca sang pour toi cosaque. Et comme, couilles trop pleines moustaches trop paille de fer, tu ne veux pas crever dans la ville clodo, tu vas signer connard coincé : cinq ans tripes caca sang mais t’en fera quinze.
Juste avant midi tu vas au Bureau de la Légion et tu t’engages avec ton pote bourré de bordel. Clodo boulot, trop la honte. Vous préférez encore tripes caca sang. Vous tripiez caca sang pour les blancs, désormais vous triperez caca sang pour les français. Au fond pas de différence : sabre cosaque ou baillonette française, tripes caca sang toujours la même odeur. Montagnes déserts jungles, noirs jaunes arabes, vous triperez caca sang partout tout.
Comme c’est bizarre! Cosaque caca sang désormais va bosser pour Monsieur Français, étripeur au Maroc comme jardinier à Passy.

Et ainsi, novembre 1920, à peine deux jours après Paris bordel, te voici Garnick à Marseille, attente du bateau, vers les Arabes à tuer.
Tuer les arabes, que t’importe? 1915, tu as vu Maman-frérot éventrée et ils chantaient. 1917, tu as vu Papa-soeurette écartelés brulés et ils chantaient. Maintenant tu chantes à Tanger, et tu vas vers le Rif les montagnes le Kif vers tripes caca sang arabes.
Tu vas tous les massacrer; t’en as rien a foutre de leur gueule. T’es un tueur Bon-Papa qui pique”!
(Pas étonnant que tu me faisait peur avec ta grosse moustache en paille de fer. Je ne savais rien de tripes caca sang, mais j’avais l’instinct de bébé singe grimpe au palmier quand gros gorille s’énerve). T’es une merde d’arménien cosaque légionnaire; tu sais ce que les français attendent de toi, et tu fais bien ton boulot :
12000 morts à Tizi-Ouzou 1922. Tu les a calmés les bougnouls! Koulak cosaque blanc légionnaire, le CV à mon Bon-Papa il est pas très clean Mrap Licra! Che-Chaouen 1923 : 700 femelles tripes à l'air. Bon-Papa et ses potes sont passés par là, et les français sont contents, et les berbères pleurent, et Garnick s’en fout. A quoi tu penses Garnick quand tu patrouilles dans la Casbah fumante? Tu fumes du kif et tu baillonnette. Et à la perm, tu nicques des putes. Cà va pas plus loin dans ta tête durcie par tripes caca sang papamamanfrérotsoeurette écrasés mélangés secs.
Et les arabes roulent dans les ravins du kif. Bof...

Vous avec tout brulé entre Tanger et Alger, une trainée tripes caca sang aller et retour, comme entre Crimée et Moscou. Et ici encore tu n’as rien gagné, rien conquis, tueur but sans but, parfait légionnaire.Tu n’as rien gagné sauf tes crimes, même pas quelques sales francs francais que tu hais car francais, et tu les jette ivre aux putes arabes en un soir, le prix de 10000 frères morts. Et elles s’en gavent les salopes de frères morts et pères agonisants plantés sur les minarets. Finalement la pute arabepogromée est ta soeur parfaite vivante, Bon-Papa pogromé; et tu l’aurais épousée si...mais l’armée...
Bourré tu regardes la salope arabe écrasée sous ta bite et tu penses (penses tu à?) soeurette violée maman éventrée, ex-vierge nue abandonnée. La pute arabe elle aussi est soeur mère ex-vierge. Tu n’as pas pitié d’elle comme tu n’as pas pitié de toi, mais tu la comprend, car tu es toi aussi pogrommeur-pogromé.
La pute arabe comme toi baise avec tripes caca sang. Elle ne fait l’amour (très bien) qu’avec des légionnaires couverts du sang de sa race qui pue encore; et toi tu la baise bande comme jamais, émerveillé par cette complicité. Vous êtes tous les deux dans l’Histoire : tu étais glorieux cavalier dans les monts purs d’Arménie, elle était berbère couverte d’or dans les champs de chanvre. Mais les petits bourgeois de Paris qui vous payent et vous gagnent n’ont rien compris à votre beauté. (Lénine Trotsky étaient aussi des petits bourgeois de Paris pourris).

Ils t’avaient dit, les enculés de français, cinq ans dans la légion tripes caca sang, et à toi les papiers français, la liberté. Les enculés! T’as fait cinq ans, 10000 morts, des tripes pourries plein le Riff et le chef il a dit : “les papiers français? la liberté?” et t’as du faire encore cinq ans et encore cinq ans. Qu’es ce que tu pouvais faire d’autre? Apatride arménien clochard sans papiers sans fric sans famille sans sabre? Ils t’ont bien baisé ta geule, ta vie! 15 ans de légion t’as fait. C’était l’ école préparatoire à clochard : tu te croyais toujours cosaque triopes caca sang...tripes caca sang oui mais cosaque non. Garde à vous garde à vous garde à vous. Quinze d’armée française c’est pas un an à galoper dans la steppe. Cà te casse net définitif jour après jour, en pente droit direct vers clodo clopes gros rouge télé.
Ils te donnaient le vin gratuit et les gauloises et la monnaie. Tu te croyais soldat massacreur pur protégé. Tu parles! T’étais peu a peu gangréné par garde à vous garde à vous marche au pas. Robot...Clodo...rien à voir avec Cosaque la claque.
Et ployant sous le harnais des crimes planifiés quinze ans, peu a peu ils t’ont cassé. En sortant, tout ce que t’étais capable de casser, toi le tueur, c’était la gueule à Bonne-Maman!

1935, ils te lachent à nouveau dans Paris des putes; tu as cent balles et 33 ans. La guerre du RIf/Kif est finie. Tu les as tous flingués matés les bicots et t’es plus bon à rien pour l’armée des francais, trop cassé usé, plus assez cosaque. Alors on te débarque gare de Lyon, et là tu rencontres Bonne-Maman sur le quai qui sort du train d’en face. Tu allais baiser les putes, et là t’en trouves une de pute, gratuite. Une provinciale paumée, et tu la baises aussitôt dans sa piaule de bonniche à deux balles. La suite je l’ai racontée au début.

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